CONCLUSION

Faut-il vraiment synthétiser les deux parties présentées? Comment résumer une série de données chronologiques? J'espère seulement que le découpage des grandes périodes paraîtra suffisamment pertinent.

Personnellement, je trouve l'histoire de la BD au Québec passionnante, l'ennui, c'est qu'il y a encore de nombreux trous à boucher. Le travail le plus facile a été fait, les journaux les plus accessibles ont été dépouillés et tout ce qui vient après 1968 est bien répertorié. Il faudra bien un jour traiter de ce qui est moins passionnant, s'user les fesses des heures durant à la Bibliothèque Nationale pour dégoter une ligne sur un auteur et finir par exprimer tout le jus des ressources accessibles.

Pour ce qui est de la situation actuelle de la BD québécoise, il est difficile d'y voir davantage que l'ébauche d'une nouvelle époque en pleine ébullition. Il faut profiter du moment présent pour recueillir des données, ce qui permettra plus tard d'en faire le tri.

Il faut tout de même reconnaître qu'il s'agit d'un milieu actif. Depuis 1968, le domaine de la BD s'est toujours davantage étendu et diversifié. Aujourd'hui, c'est un terrain dynamique où bourgeonnent la création et l'analyse.

Les possibilités de recherches en BD québécoise sont nombreuses. Maintenant que je dispose d'une base solide et modifiable à souhait, grâce à l'informatique, je vais peu à peu y ajouter toutes les données qui me tomberont entre les pattes.

Ce travail n'en restera donc pas là. J'aimerais que ces pages servent de base à de nouvelles recherches sur la BD québécoise, notamment en mettant à jour le collectif d'André Carpentier vieux de 15 ans, et qu'un jour elles forment un ouvrage utile et publiable.

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